
Pour mieux comprendre les fondements neuronaux d’un tel phénomène, une équipe de l’Inserm au sein de l’Institut du Fer à Moulin (UMR-S 839 dirigée par le Dr Mameli) s’est penchée sur les réponses neurophysiologiques qui suivent l’exposition à la cocaïne chez la souris. Les chercheurs ont alors remarqué une hausse de l’activité des neurones de l’habénula latérale se projetant vers le mésencéphale, la connexion anatomique entre ces deux structures étant connue pour répondre aux évènements désagréables. Cette hyperactivité neuronale est durable et persiste jusqu’à plusieurs jours après l’exposition initiale à la drogue. Parallèlement, ils observent l’émergence de symptômes dépressifs chez ces souris en période de manque. Lire la suite.