Abus de drogues et dépression : une nouvelle piste dans la compréhension des mécanismes cérébraux

INSERM - 2 fév. 2015
L’état de manque, lors de la cessation de la prise de drogues addictives telles que la cocaïne, provoque des états d’anxiété et de dépression. Ce processus pousse l’individu à vouloir recourir de nouveau à cette substance et participe alors à la mise en place de la toxicomanie. Le syndrome dépressif représente ainsi un des obstacles supplémentaires à surmonter pendant le sevrage des personnes dépendantes.

Pour mieux comprendre les fondements neuronaux d’un tel phénomène, une équipe de l’Inserm au sein de l’Institut du Fer à Moulin (UMR-S 839 dirigée par le Dr Mameli) s’est penchée sur les réponses neurophysiologiques qui suivent l’exposition à la cocaïne chez la souris. Les chercheurs ont alors remarqué une hausse de l’activité des neurones de l’habénula latérale se projetant vers le mésencéphale, la connexion anatomique entre ces deux structures étant connue pour répondre aux évènements désagréables. Cette hyperactivité neuronale est durable et persiste jusqu’à plusieurs jours après l’exposition initiale à la drogue. Parallèlement, ils observent l’émergence de symptômes dépressifs chez ces souris en période de manque. Lire la suite.

Salle de presse de l’Inserm – Abus de drogues et dépression : une nouvelle piste dans la compréhension des mécanismes cérébraux

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