Alternative à l'inaptitude à la conduite : l’éthylotest anti-démarrage, c’est parti !

ANPAA - 2 mars 2017

L’ANPAA vient de signer une convention avec la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routière (DSCR) permettant la mise en place dans 3 départements – Drôme, Nord et Marne – d’un protocole de préfiguration du dispositif d’éthylotest anti-démarrage (EAD) dans un cadre médico-administratif sur décision préfectorale accompagné d’un stage médico éducatif.
 Cette alternative à la suspension du permis de conduire pour inaptitude médicale constitue une mesure d'intervention précoce et de réduction des risques. Lire la suite.

Enquête : "Addictions et troubles psychiatriques"

Fédération Addiction 

Dans le cadre du projet "Addictions et troubles psychiatriques", la Fédération Addiction lance une enquête sur l’articulation entre les acteurs de l’addictologie et ceux de la psychiatrie et de la santé mentale. Des questionnaires destinés aux professionnels des addictions et adaptés aux différents types de dispositifs sont diffusés pour repérer des actions efficaces et faire le point sur les pratiques professionnelles. Date limite de retour du questionnaire le 31 mars 2017.  En savoir plus et  Choisir son questionnaire.


Association benzodiazépines et opiacés : quelles précautions ?

Medscape France - 21 février 2017

Dr Patrick Lemoin - Vidéo enregistrée le 31 janvier 2017, à Paris


Les benzodiazépines et les opiacés sont deux séries de molécules qui ont deux points communs :
  • elles peuvent être détournées de leur usage à des fins récréatives, chacune des deux séries de molécules renforçant l’autre.
  • elles sont toutes les deux capables d’être des dépresseurs respiratoires. Insistons sur ce point-là

La nicotine pendant et après la grossesse affecterait l'audition des bébés

Science et avenir - 20 février 2017

Pour la première fois, des chercheurs montrent - chez la souris - que l'exposition à la nicotine pendant et après la grossesse peut altérer le développement de l'audition des nouveaux-nés. Lire l'article.

Cigarette électronique : actualisation des données cliniques et position française

Medscape France - 16 février 2017

Vincent Bargoin

Paris, France — Vers une reconnaissance dela cigarette électronique comme outil de sevrage tabagique ? Les choses vont lentement, et il est clair que les autorités de santé françaises sont prudentes. Néanmoins, en février 2016, le Haut Conseil de la Santé Publique recommandait d’informer – sans en faire la publicité – les professionnels de santé et les fumeurs sur le fait que la cigarette électronique est une aide à l’arrêt du tabac et un mode de réduction des risques du tabac en usage exclusif [1].

Par rapport à ses recommandations de 2014 sur l’arrêt du tabac, dans lesquelles la HAS « tolérait » simplement la cigarette électronique à titre purement transitoire, et plus encore par rapport à un avis de l’Afssaps de 2011, qui mettait en garde les utilisateurs contre une toxicité de la cigarette électronique, on peut considérer qu’il y a une évolution à petits pas.

Première comparaison directe E-cigarette, substituts nicotiniques et tabac

Medscape France - 14 février 2017

Aude Lecrubier

Londres, New York — La première comparaison directe des taux de métabolites nicotiniques, de carcinogènes et de toxines chez des vapoteurs versus des utilisateurs de substituts nicotiniques classiques versus des fumeurs vient d’être publiée dans les Annals of Internal Medicine [1].
A long terme, les cigarettes électroniques seraient aussi sures que les substituts nicotiniques vendus en pharmacie et bien moins nocives que le tabac.

D’après ces nouvelles données, les anciens fumeurs qui utilisent des e-cigarettes ou des substituts nicotiniques sont beaucoup moins exposés aux carcinogènes et aux toxines que ceux qui continuent à fumer.
En outre, les e-cigarettes ne délivrent pas plus de produits toxiques que les substitutifs nicotiniques plus classiques comme les patchs.

Ces résultats sont un rappel criant du manque de données scientifiques solides concernant l’évaluation de la e-cigarette par rapport au tabac.

Mêmes taux de nicotine dans les urines mais moins de carcinogènes.

Un rapport américain fait le point sur les effets du cannabis

Science et Avenir

13 janvier 2017

Un rapport américain propose une synthèse sur plus de 10 000 travaux parus sur les effets du cannabis. Il souligne que, malgré la prolifération d'études sur cette drogue, il reste encore beaucoup d'incertitudes sur ses réelles répercussions. Lire l'article.

Loi égalité et citoyenneté

Quand détenir ou consommer de la drogue vaut expulsion des locataires : pourquoi l’article 119 de la loi doit être censuré par le Conseil constitutionnel

Paris, le 18 janvier 2017

Suite à la saisine du Conseil constitutionnel par des parlementaires sur la loi Égalité et Citoyenneté, le Syndicat de la magistrature, les associations AIDES, ASUD (Auto-Support des Usagers de Drogues), DAL (Droit Au Logement) et Médecins du Monde demandent au Conseil constitutionnel qu’il déclare l’article 119 contraire à la Constitution.

Premier bilan de l'ouverture de la première salle de consommation à moindre risque

AddictoScope

17 janvier 2017

Interview du 16 Décembre 2016  Dr Elisabeth Avril, médecin généraliste, Directrice de l'association Gaïa-Paris, qui dresse un bilan préliminaire à deux mois suite à l'ouverture de la première salle de consommation à moindre risque. ... Voir la vidéo.

Prescription obligatoire du zolpidem sur ordonnance sécurisée

ANSM - 11 janvier 2017

Point d'information

Prescription obligatoire du zolpidem sur ordonnance sécurisée. A partir du 10 avril 2017 [1] , les spécialités contenant du zolpidem devront être prescrites sur ordonnance sécurisée. Cette mesure est prise pour limiter le risque d’abus et de détournement, très important avec ce médicament et favoriser son bon usage. Le zolpidem reste inscrit sur la liste I des substances vénéneuses et sa prescription est toujours limitée à 28 jours. Lire la suite.

Elargissement de la dispensation de la Naloxone en spray nasal

ANSM - 26 décembre 2016

Dans le cadre de son autorisation temporaire d’utilisation (ATU), Nalscue peut dorénavant être dispensé dans un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) quel que soit son mode de gestion[1]  , ainsi que par des centres et structures disposant d’équipes mobiles de soins aux personnes en situation de précarité ou d’exclusion gérés par des organismes à but non lucratif. Le Protocole d’utilisation thérapeutique et de recueil d’informations (PUT)[2]  et la Fiche pratique sont actualisés en conséquence.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a octroyé le 5 novembre 2015 une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) pour la spécialité Nalscue (naloxone 0,9 mg/0,1 ml en spray nasal). Lire la suite.

L'actualité du RAMIP

Le RAMIP vous remercie de votre participation active à la Journée des professionnels de l’addiction du 15 décembre 2016.
Même si, au vu des échanges et appréciations recueillis, cette journée semble avoir répondu à vos attentes, nous tiendrons compte de vos propositions et commentaires pour une future édition.
Cette journée n’aurait pas pu avoir lieu sans l’investissement de vous tous : organisateurs, intervenants, participants.
En vous renouvelant nos remerciements, le RAMIP vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.

L’équipe du RAMIP

 

Plateforme de soutien pour les professionnels

 

Médecin, pharmacien, vous avez une question concernant l’addictologie ? Posez-là sur notre plateforme ! Vous aurez une réponse dans les 24 heures. Pour vous inscrire, munissez-vous de votre n° RPPS. Rendez-vous sur la plateforme du RAMIP.

 


 

Le RAMIP recrute un chef de service. Poste à pourvoir en janvier 2017. Pour en savoir plus.



Le déni en alcoologie, à travers ce qu’il n’est pas

Drogues Santé Société

Octobre 2016

Utilisant des points de vue et des théories variées, ceux-ci empruntent aux domaines psychodynamiques, neurobiologiques et des sciences cognitives pour élaborer une vision du déni. Loin de jeter la pierre à la personne qui boit, l'article permet non seulement d'approfondir le concept de déni, mais aussi d'en expliquer les limites et les dérives potentielles. Lire l'article.

Faciliter l'accès à la méthadone en médecine de ville - Il est temps de passer aux actes !

Pôle Médecine Générale Addiction - 18 octobre 2016

Le groupement de Médecins Généralistes adhérant à la Fédération Addiction, travaillant à l’amélioration de la prise en compte des addictions en Médecine Générale, lance un appel aux médecins pour la primo-prescription de méthadone en médecine de ville.
Un projet de primo-prescription de méthadone en médecine de ville (PPMV) est finalisé depuis près deux ans après une longue élaboration s’appuyant sur l’étude Méthaville. Il ouvre la possibilité à des médecins généralistes volontaires et formés, ayant passé une convention avec un CSAPA, de  mettre en place ce traitement. Il a reçu un avis favorable de l’ANSM et figure parmi les recommandations de l’Audition Publique sur la réduction des risques et des dommages d’avril 2016.
Il doit donc être mis en place sans délai ! C’est un enjeu de santé publique pour les usagers opio-dépendants. En savoir plus - Accéder à l'appel.

Etude ESUB-MG

Programme Hospitalier de Recherche Clinique national - Septembre 2016

L’étude ESUB-MG (Evaluation des consommations de SUBstances au cabinet médical  pour la prise en charge des patients initiant un traitement par buprénorphine en Médecine Générale) est en cours.
Il s’agit d’un essai clinique multicentrique dont l’objectif consiste à évaluer l’impact des tests urinaires de dépistage des substances psychoactives en médecine générale chez des patients initiant un traitement par buprénorphine ou buprénorphine/naloxone sur le maintien sous substitution à 6 mois. Pour participer à l'étude.

Addictions : des régulations des uns, dérégulations des autres…

Fédération Addiction - Octobre 2016

Les 7e Journées Nationales de la Fédération Addiction se tiendront les 8 et 9 juin 2017 au Palais des Congrès du Havre sur le thème : Addictions : des régulations des uns, dérégulations des autres…
La Fédération Addiction propose comme chaque année des temps de plénière, des conférences et des ateliers thématiques, et lance un appel à communication pour une présentation en atelier, la date limite est fixée au 16 décembre 2016.

« Jeunes et tabac » : un kit pratique pour contribuer à enrayer le tabagisme des jeunes

Fédération Addiction - RESPADD - 20 SEPTEMBRE 2016

 Le tabagisme des jeunes est un enjeu de santé publique majeur : initiation précoce, dépendance forte et rapide, prévalence élevée, etc. Pourtant, le tabac est encore trop banalisé et souvent considéré comme secondaire par rapport à d’autres consommations jugées plus « problématiques ».

Face à ces enjeux, la Fédération Addiction édite, en partenariat avec le RESPADD et grâce au soutien financier de l’INCA, le kit « Jeunes et tabac : prévenir, réduire les risques et accompagner vers l’arrêt ». Pour en savoir plus...

Une première cartographie des pratiques de jeu d’argent et de hasard

Les Notes de l'Observatoire des Jeux n°7- Septembre 2016

Cette cartographie apporte quelques informations : les jeux d'argent se pratiquent davantage dans les grandes métropoles (Paris, Lyon et Marseille). Ce sont dans les régions où la disponibilité des jeux est importante (Île-de-France, Hauts-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhônes-Alpes, PACA et la Corse) que l'on trouve une plus grande pratique en particulier pour les jeux de casinos...Lire la suite

Ouverture de la 1ère salle de consommation à moindre risque (SCMR)

Fédération Addiction - 11 octobre 2016

Prévu par la loi de modernisation du système de santé, la 1ère SCMR est inaugurée ce jour. Adossé à l’hôpital Lariboisière, cet espace de 400 m2 ouvrira aux salleconsousagers vendredi 14 octobre. Gérée par l’association Gaïa, elle répond à un objectif de réduction des risques pour des usagers très en marge de la société et en dehors du système de soin. Lire la suite.

Sous cannabis, les hommes ressentent moins la douleur que les femmes

Medscape | 02 sept 2016

Aude Lecrubier, Fran Lowry : New York, Etats-Unis -- Les hommes et les femmes ne seraient pas égaux face aux vertus antalgiques du cannabis, selon une petite étude publiée dans la revue Drug and Alcohol Dependence [1].

Après avoir fumé du cannabis, les hommes seraient moins sensibles à la douleur que les femmes.
«A ma connaissance, il s'agit d'une des premières études qui se soit réellement penchée sur la différence homme/femme [des effets thérapeutiques du cannabis]», a commenté le Pr Ziva Cooper (Columbia University Medical Center, New York, Etats -Unis), co-auteur de l'étude pour Medscape.
Ces différences sont de plus en plus préoccupantes car il semble y avoir de plus en plus de produits commerciaux à base de cannabis ou de cannabinoïdes ciblant plus spécifiquement les femmes, ajoute la chercheuse.

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