Enquête sur la buprénorphine injectable

L’INSERM lance une enquête préliminaire à l'évaluation de la buprénorphine intraveineuse.  Cette enquête est menée auprès des injecteurs d’opiacés/opioïdes (skénan, buprénorphine, héroïne, oxycodone, …) qui pourraient être intéressés par un traitement par buprénorphine injectable.
Tout injecteur d’opiacé (BHD, skénan, méthadone, oxycodone, hydromorphone, fentanyl….) majeur francophone peut répondre à cette étude !

Change le programme

RESPADD - 24 juil. 2015

Le RESPADD, en collaboration avec l’Observatoire de santé d’Ile-de-France (ORS-IDF) et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), et en partenariat avec l’Institut de promotion de la prévention secondaire en addictologie (IPPSA), pilote une recherche interventionnelle (EVAL-CLP) qui vise à évaluer un nouvel outil de réduction des risques liés à l’usage de drogues : Change le programme. Lire le communiqué de presse.


Arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés : démarche du médecin traitant en ambulatoire

HAS - Fiche Mémo - Juin 2015

L’objectif est de réduire les prescriptions au long cours de benzodiazépines (BZD) et médicaments apparentés1 dans l'anxiété et l'insomnie2, du fait d'un rapport bénéfice/risque défavorable.
Malgré une durée de prescription limitée dans le temps3, il est observé une consommation pouvant s’étendre sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Or, au-delà de quelques semaines, les risques d’effets délétères augmentent : somnolence diurne, chutes, accidents, troubles de la mémoire, etc., ainsi que celui de dépendance.  Télécharger la fiche mémo. En savoir plus.

Les drogues à 17 ans : analyse régionale de l'enquête ESCAPAD 2014

 

OFDT - Tendance n° 102 - Juil. 2015

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a conduit en 2014 la 8e enquête nationale ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommations lors de l’appel de préparation à la Défense) sur les usages de substances psychoactives licites et illicites à 17 ans. Cette nouvelle étude des comportements de consommation selon les territoires apporte des observations inédites quant aux spécificités régionales. Lire Tendance n° 102.
En savoir plus.



Le pharmacien d’officine, acteur de premier recours, de droit commun, de proximité

Le Courrier des addictions (17)  – n° 2 – avril-mai-juin 2015

Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions (RESPADD) −  25 novembre 2014
Cinq millions de personnes boivent – trop – de façon dangereuse. Par ailleurs, 160 000 patients dépendants des opiacés sont pris en charge par 270 Centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) en ambulatoire, 625 services d’urgence, des services hospitaliers… Cent dix mille sont suivis par des médecins généralistes. Sans parler des 15 millions de fumeurs, parmi lesquels 1 personne sur 2 fume entre 18 et 34 ans, 4 sur 10 entre 15 et 19 ans, et près de 1 sur 2 entre 20 et 25 ans ! Alors, l’enjeu est, depuis près de 20 ans, de mobiliser le riche maillage territorial des 100 000 médecins de ville et 54 000 pharmaciens d’officine, acteurs de premier recours, de droit commun et de proximité. “En particulier les pharmaciens, dont les 22 500 officines (1 pour 2 500 à 3 000 personnes), ouvertes 55 heures par semaine, offrent une accessibilité spatiale et temporelle sans équivalence”, déclarait Nicolas Bonnet, directeur du Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions1 (RESPADD), qui tenait son colloque sur “les pharmaciens d’officine face aux addictions”, à Paris, le 25 novembre dernier. Avec, en perspective proche, la prescription en ville de la méthadone par des médecins de ville, formés et agréés, sa délivrance en officines, et le passage de la durée de la prescription de ce traitement de substitution aux opiacés (TSO) de 14 à 28 jours. Enfin, témoin de la volonté de mener une véritable politique de réduction des risques (RdR), dans laquelle les pharmaciens d’officine sont historiquement engagés depuis les “années sida” (mise en vente libre des seringues en 1987, etc.), la préparation de la nouvelle loi de santé publique. Celle-ci a fait inscrire, en effet, dans l’agenda de l’Assemblée nationale – “pour éviter les éventuels reculs du gouvernement”, comme l’expliquait Catherine Lemorton, la présidente de la commission des Affaires sociales –, avec le tiers payant généralisé, les salles d’injections supervisées à moindre risque. Reste à éclaircir certains points, comme la rémunération forfaitaire des actes de prévention et d’éducation sanitaire du pharmacien, allant de pair avec la reconnaissance des nouvelles missions de ce professionnel de santé, parmi lesquelles la dispensation des TSO ou l’organisation de la récupération des matériels d’injection qui ne comptent pas encore comme déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). Lire la suite.

Complications neurologiques liées aux stupéfiants

Le Courrier des addictions (17)  – n° 2 – avril-mai-juin 2015

A. Dervaux*, X. Laqueille*
Complications neurologiques liées aux stupéfiants
Neurological complications of drug abuse
Il est souhaitable de réaliser, autant que possible, une évaluation neuropsychologique des troubles cognitifs associés à la prise de stupéfiants.
Un accident vasculaire cérébral (AVC) chez un sujet jeune doit systématiquement évoquer la consommation de stupéfiants, en particulier cocaïne et/ou cannabis. La consommation de cocaïne et de cannabis est très fréquemment associée à celle de tabac et d’alcool, qui doit aussi faire l’objet d’une recherche systématique. Le cannabis, l’alcool et les benzodiazépines détournées de leur usage induisent fréquemment des troubles cognitifs, notamment des troubles mnésiques, des troubles de l’attention et des fonctions exécutives, avec un retentissement plus ou moins important sur les activités quotidiennes, d’autant plus que ces substances sont fréquemment associées. Lire la suite.

Alcool, drogues, prises de risque… Comment convaincre ses ados de ne pas céder aux vrais dangers de l’été

Atlantico - 15 juil. 2015

Dan Véléa - psychiatre addictologue à Paris
Pendant les vacances d'été, les tentations sont plus grandes pour les adolescents -plus ou moins jeunes- qui sortent sans leurs parents... L'abus d'alcool par les jeunes est-il plus fréquent à cette période là ? Dans quels cadres existe-t-il ? 
Dan Véléa : Bien évidement dans le cas de figure exposé, les types de consommation sont les usages festifs et les abus. L’alcool et le cannabis sont les produits les plus consommés, majoritairement dans un but expérimental et récréatif, mais il reste des cas d’usage abusif – mélanges, usage rapide et en forte consommation de type binge drinking avec dans ces cas, des risques sur un le plan de la santé somatique et psychologique. Les vacances sont des périodes propices pour des rencontres, pour la désinhibition et surtout pour la recherche de sensation. Lire la suite.

Préconisation du CESE sur les addictions

Conseil économique social et environnemental (CESE) -24 juin 2015

« l'une des conditions de la réussite de la lutte contre les conduites addictives est la prise de conscience par la société sur la réalité de la consommation, de ses dangers et de la nécessité de s'impliquer auprès des personnes souffrant d'addictions ».
Présentation du projet d'avis sur "les addictions" par Mme Gisèle Ballaloud, au nom de la section des affaires sociales et de la santé, présidée par M. François Fondard
La lutte contre les conduites addictives est plus que jamais une priorité. L'alcool tue chaque année 49 000 personnes, le tabac 73 000. A 17 ans, plus de 4 jeunes sur 10 ont consommé du cannabis provoquant parfois des dommages irréversibles pour leur santé, voire leur avenir. Lire la suite et revoir la séance du Sénat du 24 juin 2015.

Alcool : le baclofène réussit aussi aux Allemands

Medscape - 10 juil. 2015

Stéphanie Lavaud
 Athènes, Grèce – Après la France, l’Allemagne s’intéresse aussi de près au baclofène dans le sevrage alcoolique et le teste avec succès dans la dépendance à l’alcool. L’étude présentée par des chercheurs munichois au 12ème congrès mondial de psychiatrie biologique , qui s’est tenu à Athènes il y a quelques jours, retrouve, Outre-Rhin, une grande efficacité de la molécule à dose élevée dans l’aide au sevrage alcoolique, et ce, sans effets secondaires majeurs.
Les résultats sur un petit effectif de patients dépendants ont par ailleurs été publiés en avril dans European Neuropsychopharmacology [1]. Lire la suite.

Quels sont les mécanismes de l'addiction ?

France Culture plus - 6 juil. 2015

Remettant en cause le « tout se joue avant 6 ans » les neurosciences ont mis en évidence que le cerveau des adolescents est en plein développement jusqu’à environ 20-25 ans. Il en résulte par ce manque de maturité, que l’adolescent n’a pas les mêmes défenses neuronales qu’un adulte, et est donc plus vulnérable à l’addiction. Le cerveau, par un système de modulateurs met en place un processus d’actions favorisant un comportement du sujet, adapté au sens des entrées sensorielles. Cependant il arrive que ces modules dysfonctionnent encourageant ainsi l’addiction. Comment ce mécanisme se dérègle-t-il ? La recherche de sucre par l’organisme peut-elle être considérée comme une addiction ? Universcience nous met sur la voie de ces dépendances. Lire et voir la suite.

Usage pathologique des jeux

ECLAT - GRAA Nord Pas de Calais - Juin 2015

Une demi-journée de rencontres s’est déroulée le 09 avril  à Loos et proposait une présentation du Pôle Régional sur les Addictions aux Jeux et un aperçu des recherches sur les addictions aux jeux et des aspects cliniques. Voir les vidéos sur le site d'ECLAT-GRAA.

Benzodiazépines : programmer l’arrêt dès la prescription

HAS - Actualités & Pratiques – N° 69 – Juillet 2015

Cette fiche mémo s’adresse principalement au médecin traitant. Elle vise à éviter la surconsommation et le mésusage des BZD dans l’anxiété et l’insomnie. Il est le professionnel le plus à même d’informer ses patients sur les dangers d’une prise au long cours de ces médicaments. Aujourd’hui, il est observé une consommation s’étendant sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Or, au-delà de quelques semaines, les risques d’effets délétères augmentent : somnolence diurne, chutes, accidents, troubles de la mémoire, etc. Les risques de dépendances sont également amplifiés. Lire la suite.

Modules de formation Autotests VIH en Officine

Société Française de Lutte contre le Sida - Juil. 2015

Le kit de formation élaboré par le groupe Médicament/Pharmaciens SFLS sur le rôle du pharmacien dans la prévention et le dépistage VIH ainsi que l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH est disponible en ligne.
Attention, ce n’est pas une formation "clé en main", mais plutôt une base sur laquelle des formateurs pourront s’appuyer pour construire leur propre diaporama. Lire la suite.

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