VIH-sida : Une nouvelle campagne qui incite au dépistage

INPES - Décembre 2015

Après avoir fait la promotion du préservatif en 2013 et 2014, l’Inpes et le ministère chargé de la santé ont choisi pour la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2015 de mettre en avant le sujet du dépistage du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST). La connaissance du statut sérologique représente en effet un enjeu majeur de prévention : cela signifie pouvoir se protéger, protéger les autres et bénéficier, le cas échéant, d’une prise en charge médicale efficace. L’Institut a élaboré une nouvelle campagne télévisée et d’affichage, complétée d’un dispositif de terrain original afin d’installer le réflexe du test de dépistage pour tous, tout au long de la vie. Lire la suite.

Normaliser les taux de dopamine pour réduire la dépendance à l’alcool

Medscape - 17 novembre 2015

Stéphanie Lavaud
Stockholm, Suède – Les chercheurs du Karolinska Institut et de l'Académie de Sahlgrenska en Suède pensent avoir trouvé un nouveau traitement efficace pour lutter contre la dépendance à l'alcool et se disent très optimistes quant à son potentiel. Ils viennent en effet de montrer que le OSU6162, un modulateur dopaminergique, est capable, d’une part, de réduire l’envie irrépressible de boire chez les personnes alcoolo-dépendantes [1]. Un effet qui serait dû à la normalisation des taux de dopamine, comme l’a montré une deuxième étude menée chez des rats alcoolisés pendant plusieurs mois [2]. « Les résultats de nos études sont prometteurs, mais il y a de beaucoup de chemin à faire avant que nous ayons un médicament commercialisable, » a résumé avec prudence la chercheuse Pia Steensland, co-auteur des deux études.

Rapport de l’OFDT - Addictions au travail : la pression favorise les abus

Pourquoidocteur.fr - 25 octobre 2015

Un fumeur sur trois augmente sa consommation face aux difficultés professionnelles. Des addictions au travail souvent favorisées par la culture de l'entreprise.
85 % des dirigeants d’entreprises et représentants du personnel sont inquiets. Le sujet des conduites addictives en milieu professionnel fait consensus. Selon un sondage BVA commandé par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), 91 % des patrons déclarent que leurs subordonnés consomment un produit psychoactif. Ce terme vague cache des réalités nombreuses : alcool, cigarette, cannabis, ecstasy… La Mission a donc commandé une revue de la littérature à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Outre les disparités socioprofessionnelles flagrantes, le rapport révèle un problème de fond : les conduites addictives peuvent être étroitement liées à la culture de l’entreprise. Lire la suite.

Alcool, cannabis, médicaments : on abuse même au travail

Leparisien.fr - 22 octobre 2015

Selon une étude que nous dévoilons ce jeudi, 85 % des responsables du personnel sont préoccupés par la consommation de produits psychoactifs de leurs employés.
Comment distinguer le festif - un pot au boulot, c'est sympa - de l'addiction réelle à l'alcool qui engendre de gros problèmes de performance au travail et des soucis de santé ? Comment savoir si ce chirurgien, d'apparence si compétent, qui va vous opérer, n'abuse pas d'anxiolytiques pour tenter de se débarrasser de son stress ? C'est sur ces thèmes, mais pas seulement, que des spécialistes de l'addiction, des dirigeants d'entreprise et des cadres de l'administration débattront aujourd'hui à l'occasion d'un colloque tenu à Paris, à l'occasion de la Journée nationale de prévention des conduites addictives en milieu professionnel. Lire la suite.

Excès, addictions ou burnout au travail : comment comprendre, prévenir et s'en sortir

Leplus.nouvelobs - 11 novembre 2015

Par Thierry Le Fur - Comportements numériques
Le monde des excès n’est-il pas rapidement celui de l’incompréhension et du déni ? L’un des principaux enjeux d’établir le dialogue et de libérer la parole ? Thierry Le Fur nous propose la spirale des 9 C, un outil qui permet de mieux comprendre "ce qui se passe" chez l’autre ou en soi-même.
Comment nos comportements peuvent déraper mais surtout que faire pour l’éviter ? Il existe un outil préventif. Le premier qui permet pour soi, notre entourage ou les équipes avec lesquelles nous travaillons de comprendre le processus des conduites à risques pour prévenir et agir. C'est la spirale des 9 C. Les "objets" de nos excès possibles sont nombreux : jeu d’argent et sport, alcool, tabac et "médicaments", numérique et travail… jusqu’à cet "obscur objet du désir" l’amour-passion ou charnel.  Mais comment du plaisant, utile ou apaisant s’enferme-t-on dans des conduites excessives, chroniques ou addictives ? Lire la suite.

La santé mentale et les addictions chez les personnes sans logement personnel en Ile de France

Institut de Veille Sanitaire - BEH 36-37 - 17 nov. 2015

Enquête SAMENTA 2009
Répondant à une demande de la Préfecture de Paris et de la Mairie de Paris, les objectifs de l’étude Samenta (SAnté MENTale et Addictions chez les sans domicile franciliens) étaient, entre autres, d’estimer la  prévalence des principaux troubles psychiatriques et des addictions parmi les personnes sans logement personnel en Île-de-France.
Entre février et avril 2009, 840 personnes ont participé à l’enquête. On estime qu’un tiers de cette  population  souffrait de troubles psychiatriques sévères, c’est-à-dire de troubles psychotiques, de troubles sévères de l ’humeur ou de troubles anxieux. Cette prévalence de troubles sévères était plus élevée qu’en population  générale ; elle était en particulier 10 fois plus importante pour les troubles psychotiques. La dépendance ou la consommation régulière de substances psychoactives étaient de 3 à 6 fois supérieures à celles de la population générale. Ces prévalences variaient selon le type d’hébergement (plus élevées dans les dispositifs à bas seuil) et leur nature différait selon le profil de la population (personnes accompagnées d’enfants ou non).
Ces résultats sont en faveur d’une amélioration du repérage, des soins psychiatriques et de l’hébergement chez les personnes sans logement, qui prenne en compte la diversité de cette population. Lire la suite.

Anorexie : pourquoi voir les malades comme des personnes dans l’hyper-contrôle de leur alimentation peut être dangereux

Atlantico - 20 octobre 2015

Une étude démontre que le comportement d'une anorexique est plus proche de celui de la dépendance que de l'hyper-contrôle. Un pas supplémentaire dans la compréhension de cette maladie grave.
Atlantico : Selon l'idée reçue, une personne anorexique contrôle strictement toute son alimentation. Dans une étude publiée (voir ici) dans le magazine Nature, le contraire est démontré : l'anorexie s'apparente plus à une addiction. Qu'en pensez-vous ? Cette maladie peut- elle être mieux comprise ainsi ?
Catherine Grangeard* : Cet article montre, sous un autre angle, quelque chose de déjà connu : le hors-contrôle de l’anorexie. Le piège est là. Parce que la personne craint de ne pas réussir à se maîtriser, elle met en place un processus d’hyper contrôle qui va la dépasser. Elle devient dépendante d’un automatisme. Elle n’a plus le contrôle ; elle est sous-contrôle d’une obsession. Lire la suite.

*Psychanalyste. Auteur du livre Comprendre l'obésité chez Albin Michel, et de Obésité, le poids des mots, les maux du poids chez Calmann-Lévy. Membre du Think Tank ObésitéS, premier groupe de réflexion français sur la question du surpoids. http://catherinegrangeard.blogspot.

NICOTINE, codéine, morphine et …dépendance

Santelog.com -  19 octobre 2015

Neuropsychopharmacology
Cette recherche de l’Université de Toronto, menée sur l’animal, montre que l'utilisation de la nicotine augmente la vitesse de conversion de la codéine en morphine dans le cerveau, en augmentant les niveaux d'une enzyme spécifique. Ainsi, les cerveaux des fumeurs sont amorcés pour recevoir une plus grande quantité de morphine et développer un risque plus élevé de dépendance voire de surdosage. Ces conclusions, présentées dans la revue spécialisée Neuropsychopharmacology, élargissent également la compréhension de plusieurs associations entre tabagisme et maladies, comme la maladie de Parkinson.

Nous savions que la codéine est métabolisée dans le foie, mais cette équipe de l'Université de Toronto montre que ce même métabolisme se produit dans le cerveau. Le Pr Rachel Tyndale, professeur de psychiatrie et chercheur au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) explique que la consommation chronique de nicotine via le tabagisme augmente les niveaux d'une enzyme qui transforme la codéine en morphine dans le cerveau, augmentant l’effet analgésique mais aussi la dépendance à la codéine donc à terme, le risque de dépendance au médicament. Lire la suite.

Etude du CEIP-A : OPEMA

CEIP-A - Nov. 2015

Le Centre d’Évaluation et d’information sur la Pharmacodépendance (CEIP)-Addictovigilance de Toulouse lance le Programme d'Observation des Pharmacodépendances En Médecine Ambulatoire (OPEMA) - Enquête n°7 qui a lieu du 2 au 30 novembre 2015-.
Le Programme d'Observation des Pharmacodépendances En Médecine Ambulatoire (OPEMA) a été mis en place en 2008 dans le but de compléter le dispositif de surveillance des Pharmacodépendances. Ce programme repose sur une collaboration avec les médecins généralistes, les premiers prescripteurs de médicaments psychotropes, et impliqués dans la prescription et le suivi des traitements de substitution aux opiacés (TSO).

Du silence à la prise de parole : plus de 500 professionnels se mobilisent pour la journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels

MILDECA - 05 nov. 2015

Le Jeudi 22 octobre, la MILDECA organisait en partenariat avec les ministères en charge du travail et de la fonction publique, la journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels à la Maison de la Chimie à Paris. Retour sur cette journée riche d’échanges, de débats, de témoignages et de prises de positions sur un sujet encore tabou.

Une mobilisation à hauteur des enjeux

Cette journée correspondait à des attentes fortes des professionnels, tous issus du monde du travail et de la santé dans des entreprises, des administrations, des associations. En effet, d’après le sondage commandé par la MILDECA à l’institut BVA, plus de 8 personnes sur 10 se déclarent préoccupées par ces problématiques de consommation de substances psychoactives des salariés. Celles-ci concernent en effet, tous les secteurs et toutes les professions, mais aussi les demandeurs d’emplois, souvent plus exposés aux conduites addictives.

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