Les généralistes pourront prescrire du nalmefène mais sans remboursement

Le Quotidien du Médecin - 19 fév. 2014

L’avis de la Commission de la transparence concernant la prescription du nalmefène a décidément une vie mouvementée. Dans un communiqué daté de mardi, la Société française d’alcoologie a attiré l’attention de la presse sur le fait que l’avis de la réunion du 4 décembre avait été modifié le 30 janvier, afin de supprimer la limitation de primoprescription la première année initialement recommandée en décembre, tout en restreignant le remboursement « aux spécialistes en addictologie ou alcoologie, ou médecin des CSAPA ».

La primoprescription joue à cache-cache

Contactée par « le Quotidien », le chef du service d’évaluation des médicaments, le Dr Anne D’Andon, a expliqué qu’il s’agissait en fait de la correction d’une erreur de rédaction.

Le Ministère des Affaires sociales et de la Santé met en garde les internautes contre les dangers de la « neknomination »

Minsitère des Affaires sociales et de la Santé - 19 fév. 2014

Face à l'ampleur prise ces derniers jours par le phénomène de « neknomination », le Ministère des Affaires sociales et de la Santé alerte les internautes sur les dangers de cette pratique et rappelle les grandes mesures mises en œuvre pour prévenir et combattre la consommation excessive d'alcool, notamment chez les jeunes.
La « neknomination » est un phénomène apparu récemment sous la forme d'un défi lancé par un internaute à ses contacts sur les réseaux sociaux pour les inciter à boire d'un trait un verre d'alcool. Une fois le défi relevé, les internautes concernés se tournent vers leurs propres contacts et les invitent à en faire de même. D'où le développement éclair de ce phénomène, d'abord en Australie, puis dans plusieurs autres pays. En France, une page dédiée à la « neknomination » a été créée sur Facebook le 10 février dernier et enregistre actuellement une progression rapide de son audience.

Un jeu d’alcool relayé sur Facebook : alerte sur la « neknomination »

Medscape France - 13 fév. 2014

Paris, France – Un jeu d'alcool baptisé « neknomination » a vu le jour sur les réseaux sociaux australiens. Il consiste à relever le défi de boire de l'alcool « cul-sec » face caméra puis d'« inviter » des personnes à faire de même. Au vu de l'engouement qu'il suscite auprès des jeunes anglo-saxons sur Facebook, le Ministère de l'Intérieur a jugé bon d'alerter les internautes français sur le phénomène, sans le diaboliser mais en proposant quelques conseils de bon sens sur les dangers de l'alcool, des réseaux sociaux et des deux associés.

Un concours de « jeu » d'alcool qui a pris de l'ampleur

Connaissez-vous le « jeu » Neknomination ? Ce néologisme est formé à partir de l'expression argotique « neck your drink » (s'utilise pour inciter un tiers à engloutir une boisson alcoolisée cul-sec ou presque) et de « nomination », qui a la même signification en français qu'en anglais. Le principe : le participant poste une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il engloutit une bière (ou un autre alcool) cul-sec et désigne une ou plusieurs personnes pour faire de même.

Venu d'Australie, ce concours de « jeu » d'alcool a vite pris de l'ampleur aux Etats-Unis et en Irlande. En France, une page Facebook consacrée au phénomène aurait déjà recueilli plus de 25 000 « like » au moment où nous écrivons. Le Ministère de l'intérieur s'en est ému au point de publier un communiqué, qui se veut non moralisateur : « beaucoup d'entre vous pourront nous dire que ce n'est pas de boire un verre d'alcool devant une caméra qui les tuera ! » peut-on lire.

Conduites addictives chez les adolescents

Expertise collective de l’Inserm - 6 fév. 2014

Dans le cadre des travaux préparatoires au plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives, la MILDT avait saisi l’Inserm en janvier 2013 afin de disposer d’une expertise collective sur les conduites addictives des jeunes, dont les niveaux de consommations d’alcool, de tabac et de cannabis demeurent inquiétants. L'INSERM a transmis son expertise le 5 février 2014.

Actualité des addictions

Le RESPADD, la Fédération Addiction et l’IPPSA créent un nouvel outil d’information destiné à toute
personne souhaitant se tenir au fait des évolutions des politiques, des savoirs et des pratiques dans le domaine des addictions. 
Fruit d’une sélection rigoureuse et d’une validation par un comité de lecture, cet outil sera organisé en rubriques pour une meilleure diffusion des informations tandis que des focus pourront être proposés en fonction des temps forts de l’actualité.
Télécharger Actualité des addictions n°1

La consommation de cannabis associée à des modifications anatomiques du cerveau

Medscape France - 4 fév. 2014

Chicago, Etats-Unis – Une étude américaine a montré une corrélation entre une consommation quotidienne de cannabis sur le long terme et des changements structurels anormaux au niveau du cerveau, comparables à ceux observés chez des patients atteints de schizophrénie [1]. Ces modifications ont été associées à une dégradation prolongée de la mémoire de travail.
De précédentes études ont déjà établi une corrélation entre l’usage de cannabis et l’apparition d’une schizophrénie chez les personnes prédisposées. 
Dans cette nouvelle étude, publiée dans Schizophrenia Bulletin, les chercheurs ont voulu observer par imagerie d’éventuelles répercussions sur l’anatomie du cerveau et évaluer l’effet sur la mémoire.


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