Egora - Le Parisien - 6 nov. 2013
Le portail de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), est ouvert aux patients afin de déclarer facilement les effets secondaires de leurs médicaments.Depuis 2011, les patients étaient autorisés à le faire, rappelle Le Parisien, mais cette démarche était malaisée et longue : sur le site de l’ANSM, les malades devaient télécharger un formulaire, le remplir et l’envoyer par la poste au centre régional de pharmacovigilance. Le résultat est qu’il n’y avait en 2012, que 4 % de signalements émanant des patients, alors que le taux monte à 33 % aux Etats-Unis. Désormais, ils pourront tout faire en ligne, et avoir l’assurance de recevoir un accusé réception.
Selon Evelyne Falip, directrice de la surveillance à l’ANSM, la France était en retard dans ce domaine, y compris par rapport à la Grande Bretagne ou à l’Allemagne. Interrogée par le journal, elle explique que si les professionnels déclarent surtout les effets graves, “les particuliers, eux, peuvent signaler des incidents différents, ou des conséquences sur la qualité de vie telles que les diarrhées ou des maux de tête constants, qui poussent à cesser le traitement”. L’ANSM prévoit d’élargir prochainement son système d’alerte aux dispositifs médicaux.