VIH.org - 29 nov. 2013 - Par Gilles Pialoux
Si la prévalence du VHC est en baisse, la précarité et l’augmentation des pratiques d’injection à risques doivent inciter les pouvoirs publics à rester vigilant sur la prévention chez les usagers de drogues.
Marie Jauffret-Roustide (Invs) a présenté les résultats très attendus de l’étude Coquelicot 2011 et notamment les données de prévalence VHC et VIH chez des usagers de drogues fréquentant les CSAPA et les CAARUD lors du Forum national sur les hépatites virales et les maladies du foie.
Ces résultats étaient très attendus pour deux raisons: La première étude Coquelicot datait de 2004 et celle-ci, restant sur un taux de prévalence de VHC de 60%, sanctionnait les modèles de réduction des risque de la transmission du VHC, par ailleurs efficaces sur le VIH. D'autre part, l’attente était forte de connaître l’évolution des pratiques, tant sur l’injection que sur les produits.